Amazing fieldtrip with my ‘Women and Gender in the Middle East’ students (American University in Dubai, Middle Eastern Studies Division)! We explored a unique cultural space in the Arab world where UAE women’s lives and achievements are celebrated.
The Women’s Museum was established by the Emirati professor Rafia Ghubash in 2012 in order to preserve the history of women in the UAE and break down stereotypes and reveal the extraordinary role that women have played in defining their culture and shaping their society, from Sheikhas to pioneers in education and business, and poets. A special hall is indeed dedicated to the heritage of the renowned poet Ousha Bint Khalifa, known also as ‘The Girl of the Arabs’.
Donated art work and artefacts include photos from those living in the area, showing how women were able to read and write contrary to many expectations, and land documents showing how women bought and sold land, and had businesses, from as early as the late 1940s and 1950s. The second floor includes a women’s studies center, featuring walls covered with bookcases full of literature written by Emirati women, and a gallery featuring local and international work by both men and women.
Visiting the Women’s Museum was an important informal learning experience for students. It exposed them to in-depth information on the UAE society and the role of women in its development. It also allowed them to connect with Emirati women who are contributing to share this information, and to discuss thoughts and opinions.
The Women’s Museum in Dubai is one of only four in the world which focus on women’s heritage. The museum foregrounds the political, economic and intellectual achievements of women, rather than just what people first assumed it would be about — perfume, makeup and clothes.
A first visit for AUD MEST students but certainly not the last!
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Dieu est grand. Il est miséricorde. Pour moi, Dieu est amour et pardon. On m’a toujours appris que Jésus était venu sur terre pour nous sauver pauvres pécheurs et nous mettre sur la voie d’une religion sans vengeance, sans violence.Mercredi 7, j’étais atterrée. Je n’avais pas une envie particulière d’articuler en long et e…n large ma peine et ma colère, mon état de choc et mes sentiments.
Et pourtant, c’est après avoir suivi de près le drame et l’affaire du point de vue local et international que je me suis retrouvée encore plus atterrée voire effarée.
Dieu est grand. Il n’en a cure des insultes. Seul l’humain à l’égo démesuré, à la prétention gargantuesque, à la fierté incommensurable se sent menacé par les insultes, il les profère ou les subit. Elles le blessent ou l’encensent.
Dieu à mon humble avis, s’en fiche pas mal. Pensez-vous que Dieu ait besoin de vous pour sauver son honneur? Je crois qu’il a plutôt besoin de vous pour remplir la Terre d’amour et de vie. Il a besoin de vous pour prodiguer la bonne parole comme un soin palliatif aux douleurs cancéreuses qui gangrènent les sociétés.
Pensez-vous que Dieu aime voir ses ouailles bonnes pensantes, pratiquantes qui vont à l’église tous les dimanches, à la mosquée tous les vendredis et à la synagogue tous les samedis, corrompus, menteurs, traitres, adultères, INTOLERANTS etc???
Je rejoins ma collègue et amie l’auteure Maya Khadra pour vomir l’hypocrisie. Celle d’une tranche du peuple libanais auquel j’appartiens. Donc, si je dois résumer les dires de certains de mes compatriotes chrétiens, lorsque Charlie Hebdo critique et parodie les musulmans c’est pas grave et par conséquent, ils sont choqués par la tuerie.”mon Dieu la France subit une telle barbarie Ah les musulmans quels rats!” Mais une fois mes incultes et arriérés compatriotes chrétiens découvrent le dessin de la Vierge délivrant Jésus, le ton change. Charlie Hebdo n’est plus une victime. “Mon Dieu, quelque part ils méritent leur sort. S’attaquer ainsi à la Vierge ce n’est pas la liberté de Presse”
Donc, Les médias peuvent mépriser, parodier, critiquer les musulmans mais pas les chrétiens? Donc la liberté de presse est kif kif, c’est selon je ne sais pas je me tâte?
La liberté de presse mes amis, c’est pouvoir rire de tout, écrire sur tout et recevoir de la part des lecteurs les critiques ou les applaudissements. La Liberté de presse et d’opinion, c’est de pouvoir commenter sur les posts les uns des autres sans peur de donner son avis.
La liberté de presse Messieurs Dames, est cette bénédiction ultime de pouvoir informer de la manière que nous choisissons. Sans la Liberté de presse, vous ne sauriez pas ce qui arrive dans le monde, ce qui arrive dans votre pays et s’il vous arrive quelque chose vous ne pourriez pas partager parce que vous n’auriez pas de liberté. La liberté de presse implique des choses qui nous conviennent et d’autres qui ne nous conviennent pas. Elle implique donc la liberté de répondre et de polémiquer.
La problématique aujourd’hui n’est pas la moralité des artistes et journalistes de Charlie Hebdo. Mais l’Acte qui les a tués. Eux, le symbole de la plus radicale des libertés, eux qui “étaient féroces mais pas méchants” dixit Wolinski. Eux qui aujourd’hui ne sont plus des noms seulement, mais un constant rappel de la fragilité de la précieuse ladite liberté.
Chaque pays a ses Charlies, morts pour la liberté de rire, d’informer, d’écrire. Aujourd’hui, ils incarnent les Charlies du monde. Les Samir, Les Gebran, Les May, les Guy-André et tout le reste. Vous comprenez ou vous avez besoin d’un…. dessin??
Moi, leur caricature de la Vierge m’a fait bien rire. Car je sépare la foi de tout le reste. Ma foi n’en a pris aucun coup. J’AI LA FOI. Je n’en ai aucune honte. Mais elle reste ma foi à moi, en Dieu, en la Vierge en qui je veux et rien de social ne peut l’altérer. Ma foi est forte. La votre se base apparemment sur la religion et le communautarisme et un simple dessin vous menace. Vous êtes donc pareils, en tous points, aux musulmans comme vous, aux juifs comme vous, à tous ceux comme vous qui ne sont tellement pas en paix avec eux-mêmes, qu’ils ont besoin d’être choqués par des critiques de leur religion et croyez-moi, elle est critiquable. Sans la liberté de presse vous n’auriez pas su pour les prêtres pédophiles, pour les imams maris violeurs d’enfants mineurs, pour les juifs orthodoxes colonisateurs de terres etc etc et j’en passe.
Ce n’est pas possible que Maya Khadra (1) se fasse menacer de sa vie pour avoir écrit son opinion…. par ses pairs universitaires. La menacer est déjà un acte qui n’est pas chrétien en soi.
Charlie Hebdo s’est penché sur tous genres de sujets, religieux soient-ils ou pas. politiques ou sociaux. Ils ont offert une image sans tabous des actualités de l’aire de leur temps. Mais en ce temps, vous ne les lisiez pas n’est ce pas? Vous lisiez plutôt les potins locaux et regardiez des séries aux acteurs médiocres et aux scénarios fleur bleues politiquement… inexistantes.
Chers compatriotes, je suis Charlie et tous les charlies, et je vous….. emm… non je rigole, j’oserais pas, ce sera si incorrect….
Pire que les islamistes de Daech et les tueurs encagoulés de Charlie Hebdo… Ou aussi dangereux, délétères, obscènes, lâches, nauséeux, délinquants, pour que je reste dans les limites de l’objectivité.
Aussi extrémistes et radicaux que les tueurs de Charlie Hebdo, ces chrétiens frustes qui s’indignent à la vue de Marie, mère de Jésus, jambes écartées dans l’une des caricatures de Riss… Fort justifié ! Moi qui croyais que Marie a donné naissance à Jésus, jambes serrées ou assise en tailleur !
Aussi dégoûtants que les criminels en noir de Charlie Hebdo, ces c(h)réti(e)ns et ces musulmans qui dénoncent le crime sans regretter les victimes ! Ces victimes dont les dessins ont tant taquiné et hanté leurs imaginaires véreux et malades meublés d’icônes qui suintent, de rêves djihadistes, de paradis bordéliques, de rédemption et d’apocalypses qui auront lieu quand les poules auront des dents.
Aussi fanatiques que les tueurs de Charlie Hebdo, ces néo-nazis, ces intolérants, ces semeurs d’idéologies et de guerres… ceux qui cautionnent farouchement Assad, le Hezbollah, Poutine, wilayat al Faqih, Netenyahu, le Front National… Les « gardes fous des nations » et les protecteurs des minorités ! Sans oublier l’autre face de la monnaie, les rejetons infâmes de la connerie et de l’animosité comme Abou Bakr el Baghdadi, Ben Laden et Breivik !
Fils de poltrons ! Des théocraties modernes, des paranoïas hystériques, des autels aux dorures rutilantes et des majestueuses mosquées ! Vous les fidèles de Dieu… les ouailles aveuglées, les foules défoncées ! Les prudes, les protecteurs des valeurs d’Allah, de Yahvé et de Jésus… N’oubliez pas les tribunaux d’Inquisition de vos églises ! La chasse aux sorcières ! N’oubliez pas Galilée et Copernic, vous les bâtards du géocentrisme et de la vie éternelle ! N’oubliez pas tous les crimes commis au nom de la Chari’a ! N’oubliez pas tous les crimes commis au service des fantasmes sionistes !
Fils de Yahvé, de Jésus et de Mahomet… vos idéologies vermoulues, je les vomis ! Fils de la théorie du complot et des dictatures garantes de la protection des minorités, je vous vomis !
Vos monothéismes ont semé la terreur, l’ignorance et la violence dans le monde ! Vos mythologies commerciales ont rongé le cœur de l’humanité ! Vos temples rances ont asservi les modérés… Les modérés, se sentant menacés par les extrémistes enturbannés ou en soutanes, se radicalisent… Quoi de plus concret pour étayer la théorie de René Girard sur le mimétisme dans La Violence et le sacré : « La tendance mimétique fait du désir la copie d’un autre désir et débouche nécessairement sur la rivalité. » Oui copier l’autre dans sa barbarie ! Et rivaliser avec lui !
Pour quand le réveil de la famille humaine de ce long sommeil léthargique ? Pour quand la prise de conscience ? L’Homme est sacré avant que n’importe quel Dieu hypothétique ne le soit ! L’Homme existe avant que n’importe quelle religion n’émerge et empeste la Terre. La seule religion est l’Humanisme !
Chers croyants effarouchés, chers adeptes de la théorie du complot, chers prosélytes des dictatures modernes… je vous vomis ! Charlie Hebdo vous vomit ! Les modérés, les impies, les apostats vous vomissent!
The 21-year-old Lebanese-American porn star Mia Khalifa sparked controversy few days ago in Lebanon, after topping the charts of the most popular online adult site PornHub. While many were offended by her work and her tattoo ‘Koullouna lil-watan, lil ‘oula lil ‘alam’ (opening line of the Lebanese national anthem) and even demonized her, others saw her as an icon of freedom of choice and expression against religious extremism, Da3ech/ISIS and Cie (“the last frontier” against these organizations), social-political repression, censorship and sexual taboos. It took me a while to follow the hundreds of comments on Facebook and read dozens of articles – including Huffington Post’s “Mia Khalifa Is Now PornHub’s Biggest Porn Star – But Her Lebanese Compatriots Are Less Than Impressed” – in order to write my own. The reactions and counter-reactions were quite similar to those related to Jackie Chamoun’s case last year – Lebanese ski champion posing nude for a sport calendar.
In her book ‘Sex and the Citadel: Intimate Life in a Changing Arab World’, the science writer, broadcaster and vice-chair of the UN’s Global Commission on HIV and the Law, Shereen El Feki, uses sex as a means to understand better the Egyptian society and other countries in the region. According to El Feki, today’s sexual intolerance of the Arab world wasn’t the ‘general rule’ in the Middle Ages – quite the opposite of a puritanical Europe -, not even in 19th century Egypt. However, sexuality is, theoretically at least, confined in the contemporary era to “state-registered, family-approved, religiously sanctioned matrimony’. Beyond those boundaries, intimacy is shameful and forbidden.
Social taboos and silences relating to sexual behavior outside specific margins have indeed proliferated in recent years and may be linked to the rise of extremisms, to diverse crises and continuous wars, although many argue that they go back to the colonialist mentality and social-political system where normativity (sexual, gender, racial…) was the product of a specific intervention to maintain or enable a particular set of power dynamics. Indeed, colonial rule (French and British) relied on many methods to socially subdue those they wished to colonize. Sexuality and gender roles played a primary role, and they were intertwined with those of race and class. Control of sexuality could be perceived as the foundation of colonial mentality, privileges and the social boundaries formed everywhere, such as the North-American case (refer here to Ann Laura Stoler. ‘Tense and Tender Ties: the Politics of Comparison in North American History and (Post) Colonial Studies’. Journal of American History. 2001. 88: 829-826) . According to Stoler, colonialism acted to impose “protective models of womanhood and motherhood and prescriptions for domestic relations that constrained both the women and men in servitude” (p. 843). These models were actively participated in by men and women themselves in the belief that superiority of colonialists lay in the possession of society as opposed to savagery.
In the land of the creation/dissemination of the first alphabet, taboos/silences coexist with spaces of negotiability or accommodations of discreet ‘practices’ and ‘incidents’ of otherwise publicly condemned attitudes and behaviors – as long as the mechanisms of control are not threatened. Sexuality is closely linked to discretion. In his article ‘Power and Sexuality in the Middle East’ (Middle East Report), Bruce Dunne argues that there were always contradictions between normative morality and social realities in Middle Eastern societies from the medieval to the modern period. Ruling authorities often saw prostitution for instance “as a socially useful alternative to potential male sexual violence (e.g. against respectable women) and a welcome source of tax revenues”, “a part of the secret equilibrium of local societies, necessary to their social reproduction”. The cases of Chamoun and Khalifa have much more to do with their ‘public revelation’ – the public revelation of a woman’s body and of sexuality – than with the practice itself. What should have been discreet, secret, part of the private realm, was disclosed. They have much more to do with their ‘uncontrolled’ character as human beings, citizens, and specifically, as women – women are usually perceived as emotional and lacking self-control, particularly of sexually drives. Female sexuality in that perspective, if unsatisfied or uncontrolled, could disrupt the distribution of gender roles in relation to power and result in social chaos.
That being said, are public nudity/sexuality and pornography the mediums of a mindset revolution leading to gender equality and advanced societies in Lebanon and surrounding countries? Is a sexual revolution the basis of a sustainable change that the so-called Arab spring did not achieve in most countries? According to some ‘fans’ of Khalifa’s work, public expression of sexuality is a feminist expression and beyond, a human rights’ expression, and a channel of sexual liberation, which is a key component of women’s liberation and generally, of the Lebanese society’s liberation from subjugation and censorship. Criticism of public display of nudity/sexuality and pornography according to this approach is the product of the oppressive Lebanese social-political system and religious extremist movements/ideologies.
Noting here that few Lebanese distinguish between pornography and erotica as different classes of social media, the former emphasizing dominance and the latter mutuality. (refer to Gloria Steinem’s and Page Mellish’s works, and to ‘Al Jassad’ (The Body) magazine by the Lebanese feminist journalist and author Joumana Haddad).
According to some anti-pornography individuals (comments found on Khalifa’s account), these mediums are forms of violence against women. Khalifa is ‘young thus unconscious, immature’. She is perceived as ‘a victim of the sex industry’, a vulnerable prey, easily coerced. Also, pornography contributes to sexism – women are reduced to sex objects for the sole pleasure of men – and distorted perceptions of men’s and women’s bodies and of sexual relations. Others anti-pornography views displayed religious – specifically Muslim and Christian – arguments related to chastity, virginity, licit/illicit behavior, and vehemently condemned Khalifa and those who defended her.
Certainly, women’s bodies and sexuality have become arenas of political clashes and intense ethical/moral conflicts in Lebanon and most South Western Asian countries. Conservative and religious right wings in different communities try to maintain or reinforce mechanisms of control, and even create new ones, thus positioning social actors as powerful or powerless, normal or deviant. At the same time, there are women and men who struggle against violations of human rights -such as sexual and reproductive rights-, and who join sometimes their forces to counter these mechanisms both online and offline, but the impact of their visions, discourses and praxis is still minimal. Furthermore, when they only focus on the appropriation and valorization of bodies and sexuality in the public sphere, they miss other ways of voicing silences, other fundamental pillars for a renewed social-political edifice that would guarantee both individual and collective rights, a free marketplace of ideas and the formation of a pluralistic society where differences of opinions and practices would more than coexist, truly ‘exist together’.
Weaving a new tapestry definitely requires a multiple levels’ pattern!
Nothing sounds better to me than to live in a world without conflict, where people of different ideologies, origins and preferences live side by side accepting one another or, at the very least, not getting in the ways of each other. That would be a better world but I am no fool, I do know that thoughts of such a world are idealistic, if one is being kind, and naïve if one is being completely honest. The unfortunate truth is that the world will be no more just, nor kind, than it is and has been in the past. That is not because there is no solution but because the solution is difficult and we, humans, tend to shy away from difficulties.
When I try to understand the reasons behind the conflict tearing humanity apart, the only understanding I have of it is that at its roots, it is caused by greed whether economic or political. However, when I try to analyze reasons of conflict deeper I am left baffled. How are some [people] willing to commit unspeakable actions because of that greed while others would never? How are some willing to speak out and fight against the cruel, injustice that is mankind while others can be a part of it or just as harmfully turn a blind eye to it? How can some people be so blind to the fact that they are being played like puppets? And then I realize that for those answers I don’t need to look far away, I just need to be perfectly honest with myself.
I am aware that natural and manmade disasters occur often. I am also in a position to help but instead I find myself buying my own silence. I spare some change to a homeless person or I help someone in need and I justify to myself that I have done my good deed for the day. I sleep better at night knowing that I made a small sacrifice to make someone’s day a bit better, I convince myself that my good deed was enough and since I try my best to do no harm I am a good person. The fact of the matter is that deep down I know that is not the case. Doing no harm is not enough, to truly be a good person one must go beyond that and fight for those harmed by others.
There is no greater evil than the silence of good men. In the case of conflict and peace, those who do not stand up for the victims are just as bad as the aggressors. When we do not defend victims, we help create a global social norm that it is okay to hurt others and that those that tread on the rights of others can do so and get away with it.
It would be an understatement to call it an uphill battle but the fight for justice can be won. Not in a matter of days or few years, but if fought correctly, after generations it could. Children need to be raised with positive indoctrination to fight injustice, embrace diversity and live sustainably. When a disaster occurs in a country halfway across the globe it is easy to dismiss it and move on with your day but that is wrong. We should offer aid in whatever way we can and hope that others around us follow. We should embrace the responsibility to lead by example. When the luxuries of life tempt us, we should think twice before giving in to the capitalistic, materialistic lifestyle everything around us makes us believe we want. When we have belittling thoughts of someone because they are different, it is essential that we eliminate those thoughts until one day they are no longer or are replaced by positive ones.
I, like many others, refuse to fight for a cause when I believe it is a lost cause; however, what makes it a lost cause? If someone is right and their cause is worth fighting for, what leaves them with no hope to emerge victorious is the lack of support, in other words, the silence of good men. If injustice learns that it will be fought with the noblest yet most tenacious fighters it will dissipate to a few occurrences here and there rather than flood the world like it does today.
I bow down to those who have taken up humanitarian causes and make them their lives’ mission/s. They have reached the epitome of enlightenment when they devote their lives to the improvement of others’. Only when more people start caring as mankind as a whole rather than their selfish short-sighted goals driven by greed will we see any real change towards a better future, where humans are actually humane.
« Jamais nous n’avons été aussi libres que sous l’occupation allemande », dixit Jean-Paul Sartre, parangon de l’Existentialisme assaisonné aux slogans du mai 68 en France. La liberté serait alors la fille légitime de l’oppression, de la résistance, de la mortification et de l’aspiration à l’émancipation. Dans ce Liban, au cèdre biscornu, au peuple blasé, démissionnaire, souffrant et collectivement névrotique, la liberté semble être un mirage aux contours onctueux, aguichants et inaccessibles… Bizarre et saugrenu dans un pays qui a vu s’unir, 62 ans après son indépendance, son peuple dans la place qui a vu périr les journalistes qui diffusaient des idées révolutionnaires sous l’occupation ottomane en mai 1906.
La Liberté… cette femme capricieuse qui naît, lumineuse et rutilante, des entrailles du despotisme.
La Liberté,ce ressort relâché après une longue compression.
La Liberté, ce mécanisme de défense qui nous rappelle à l’ordre au temps de l’obscurantisme.
La Liberté, ce paradoxe sans lequel on n’existerait plus…
Triste est ce jour de novembre 2014… Le 22 novembre. Jour de l’indépendance fêtée au temps où Beyrouth se targuait d’être la Suisse de l’Orient, au temps des occupations syrienne et israélienne, au temps de la guerre civile, au temps des attentats… Mais pas maintenant. Rien ne nous brime. Rien ne bride nos élans hystériques… On est lâché dans cette jungle où « tout est possible, tout est permis ». Certes, loin de ressembler au paysage que Moustaki peint dans sa chanson-phare « Le temps de vivre », ce qui est permis et légalisé dans la conjoncture actuelle est la fainéantise, la soumission à la réalité acerbe, à l’anormalité et à l’immoralité. On s’accommode bien, voire à merveille, d’un fait inéluctable tel que la vacance de la plus haute instance dans le pouvoir : la présidence de la République. Rien ne nous contraint à agir ou à résister. Personne ne nous encercle le cou avec une bride où de clous piquants sont épandus. La liberté, on s’en contente de la mièvre ombre. Les revendications ? On n’ira pas les chercher à perpète les oies… On n’en veut pas.
Du moment où l’on a notre voiture qu’on paie à crédits pour lesprochaines années,
Du moment où l’on mange le soir le poulet aux hormones avant de roter indifféremment devant le poste de télé diffusant des photos d’enfants morts en Syrie, Du moment où ma peau est saine et sauve, où les menaces restent loin de mon orbite relativement sécurisée, Je fais du surplace, je tourne autour du même pot, éternellement, fatalement, inlassablement. La Liberté n’est pas faite pour les crétins. Les Libanais sont indignes de leur indépendance… Sans les couples paradoxaux et complémentaires : black-out/résistance, occupation/lutte, attentats/colère, le Libanais ne saurait exprimer sa soif de liberté. Au temps vermoulu de la décadence, de cette apocalypse relative, l’indépendance et la liberté ne sont pas, hélas !, des graals formant le pivot existentiel de nos vies… Ressuscitons les paradoxes, créons-les pour que des ténèbres naissent la lumière et que de la léthargie naisse l’envie de s’affranchir et d’être indépendant au vrai sens du terme.