POURQUOI 'SANS QUOTA'?

Dr. Pamela Chrabieh
Dr. Pamela Chrabieh
2013, Lebanon

Suite à la publication d’une de mes citations concernant ma critique du quota de 30% revendiqué pour les femmes en politique au Liban, certains commentaires émis soulignèrent le caractère ‘illogique’ d’une telle revendication, de mesure ‘anormale’, voire d’un impensable puisque, les alternatives ne seraient que des rêves fous et que le choix le plus sûr et donc pensable et faisable serait de militer pour un quota minimal au sein du Parlement ou pour une « minorité critique » minimale – 30% .

Il est évident que nous nous entendons toutes en tant que féministes sur la nécessité de l’avancement des droits des femmes à tous les niveaux, et que nous œuvrons toutes, chacune selon son approche, tant individuellement que collectivement, à améliorer la situation de celles-ci.

Il est évident que mon opinion et ma revendication n’ont nullement pour objectif d’aliéner celles des autres. Je juge les quotas minimums, et les quotas en tous genres, philosophiquement et ontologiquement insupportables, au-delà donc de leur qualification de ‘mesures pragmatiques indispensables’ selon certains-es.

Il est évident que j’appelle à un débat élargi en société appuyé sur des recherches qualitatives et quantitatives, à l’issue desquels un consensus serait trouvé, une sorte d’unité dans la diversité des voies-x féministes du pays.

Il est évident aussi – disons que j’espère cette évidence – que l’ancienne technique de « sièges réservés » considérant les femmes comme une catégorie vague et indistincte soit considérée comme obsolète.

Certes, j’entends dire que le quota de 30% serait appliqué en tant que mesure temporaire jusqu’à ce que toutes les barrières empêchant l’entrée des femmes en politique soient tombées. Certes, la plupart des quotas visent à augmenter la présence des femmes, parce que le problème habituellement posé est précisément leur sous-représentation. Certes, les arguments favorables aux quotas sont-ils nombreux, parmi lesquels : les quotas de femmes ne sont pas discriminatoires, ils servent à compenser les handicaps qui ôtent aux femmes la part des sièges qui leur revient; les quotas impliquent la présence de plusieurs femmes dans un organe donné, réduisant ainsi la pression exercée sur une femme alibi qui serait seule ; etc.

Toutefois, et à mon avis, les arguments contraires ou qui soulignent les bémols sont à prendre en considération, notamment :

1) Il est probable que des quotas inférieurs ou égaux à un tiers freinent l’accroissement de la représentation féminine ou n’y contribuent guère. Dans l’ex-RDA, un certain nombre de sièges étaient réservés aux représentants des organisations, parmi lesquelles les associations féminines officielles. Si le nombre de femmes au parlement d’Allemagne de l’Est a augmenté pendant les années 70 et 80, ce n’est pas parce que les organisations féminines ont reçu davantage de sièges, mais parce que les femmes ont été plus nombreuses à remplir les places réservées aux syndicats et aux organisations de jeunesse.

2) les quotas ne sont pas démocratiques, car les électeurs doivent être ceux qui décident des élections – donc si l’on milite pour un Liban démocratique, il va falloir nous débarrasser de tous les quotas, dont en premier lieu les quotas confessionnels. Je crains le renforcement du phénomène de balkanisation de la politique libanaise. En effet, chaque groupe social se constituerait en lobby luttant pour une politique de quotas adaptée à ses besoins, et la fracturation sociale serait renforcée. Je dois rappeler ici le lien inextricable entre quotas confessionnels et quotas de tous ordres… Soit on adopte des quotas de toutes catégories et on cesse de demander l’abolition des quotas confessionnels, soit on opère le contraire.

3) les quotas impliquent que le sexe intervient plutôt que les qualifications dans la dévolution du pouvoir politique et qu’ainsi certains des candidats les plus compétents sont écartés. Que faire de la méritocratie ? Serait-elle donc sélective ? La méritocratie pouvant être mise en doute suite à l’adoption de quotas, une certaine suspicion sera présente, laissant croire que les femmes ont été promues sur la base de leur genre et non sur celle de leur mérite et de leurs compétences. Aux Etats-Unis par exemple, la ” discrimination positive ” provoque une suspicion généralisée par rapport aux compétences réelles de chaque américain de couleur qui aura réussi. Un Noir américain peut très bien être naturellement brillant, mais par la faute de la mauvaise réputation de ses collègues Noirs ” engagé d’office “, les entreprises se méfieront toujours de son CV exceptionnel lors d’un entretien d’embauche. Ainsi, à force de contredire un marché de l’emploi qui retrouve un nouvel équilibre malgré ces mesures artificielles, la ” discrimination positive ” favorise l’émergence d’une authentique discrimination négative…. Par ailleurs, si la discrimination positive a permis d’émanciper les “intouchables” en Inde, elle légitime les inégalités fondées sur les castes qui sont pourtant interdites par la constitution. Le fait d’apporter de l’aide à des minorités revient à reconnaître qu’elles existent dans un État où chaque individu est de droit égal à l’autre. En cherchant à réduire l’influence des castes, l’État a fait l’inverse en reconnaissant une hiérarchie entre elles. La discrimination positive a stigmatisé les “intouchables”, les aborigènes et les basses castes, elle a pu leur donner une mentalité d’«assistés ». Lorsque le Premier ministre V.P. Singh, au pouvoir en 1990 décida pour la première fois de mettre en place des quotas de basses castes dans la fonction publique, il provoqua la colère des hautes castes, qui comme, en 1981, décidèrent d’organiser une sanglante révolte. Après de nombreux morts, la cour suprême donna en 1992, un coût d’arrêt au dangereux projet. Depuis, cette question n’a jamais été remise à l’ordre du jour, mais pour combien de temps ?

4) certaines femmes ne veulent pas être élues simplement parce qu’elles sont des femmes – j’en fais partie, et bien d’autres féministes aussi d’ailleurs. Je voudrais être considérée non seulement en tant que femme, mais en tant que citoyenne, égale à l’homme citoyen, et dans le seul intérêt de la communauté des citoyens.

5) Un règlement ne se suffit pas à lui-même. Un système de quota n’atteint généralement son objectif qu’en fonction des procédures d’application. Si ces dernières ne font pas l’objet d’une volonté politique établie, tout quota, qu’il soit de 30, de 40 ou de 50% restera vain. Le quota doit, dès le début, être intégré dans le processus de sélection et de désignation. Si le quota ne s’applique qu’à la dernière étape du processus, il est généralement fort difficile de le mettre en pratique. Pour qu’un système de quota porte ses fruits, il faut : • Que les partis politiques s’impliquent activement dans le recrutement d’un nombre suffisant de femmes qualifiées pour satisfaire le quota; • une masse critique de femmes, et non pas quelques membres alibis, qui soit suffisante pour exercer une influence sur la règle et le comportement politiques; • des femmes dont la force de persuasion personnelle ou la position féministe spécifique peut influencer le processus de décision.

Le simple vote d’un règlement qui assure aux femmes un pourcentage de sièges n’est pas suffisant. L’étape suivante concernant l’application est critique. Pour mettre le quota en pratique, il ne faut pas oublier que : • Plus le texte du règlement est vague, plus grand est le risque d’une mauvaise application, un quota peut avoir été décidé sans pour autant que le nombre de femmes augmente;• la pression des organisations féminines et d’associations diverses est nécessaire pour obtenir des résultats satisfaisants; • des sanctions doivent être prévues en cas de non-observation des exigences de quotas.

6) on ne peut résoudre la représentation des femmes par le seul système du quota. Les partis politiques, le système éducatif, les associations, les syndicats, les institutions religieuses… chacun doit prendre la responsabilité de promouvoir systématiquement la participation des femmes en politique, dans son propre sein, tout au long de la hiérarchie. Chacun devrait œuvrer à améliorer la situation des femmes, sociale, religieuse, économique, etc. Une ‘réforme’ des mentalités individuelles et collectives s’impose… Et pour que cette réforme ou révolte/révolution advienne, ou du moins s’enclenche, il faudrait compter les efforts combinés d’une majeure partie de la société civile. Or, celle-ci, à ce jour, est malheureusement disloquée. Les tours d’ivoire n’y manquent pas, et la véritable coopération est quasi-absente.

7) le quota est une épée à double tranchant. D’un côté il oblige les hommes à penser que les femmes doivent participer au processus de décision et que les hommes doivent laisser des espaces pour les femmes – et de surcroît, certains y verront une manière de ‘perdre la face’. D’un autre côté, étant donné que ce sont les hommes qui créent ces espaces, ils vont chercher des femmes qu’ils seront à même de diriger, des femmes disposées à accepter facilement l’hégémonie masculine. Il est intéressant de noter que certains gouvernements, dans des États arabes en particulier, utilisent en fait le système de quota à leur avantage. En faisant entrer un plus grand nombre de femmes soigneusement choisies, les gouvernements remplissent un double objectif : bénéficier de la présence de femmes alibis « contrôlables », tout en prétendant favoriser la promotion de la participation des femmes à la politique.

8) l’attribution à un groupe d’individus d’une certaine protection et garantie supplémentaires, tend, et l’Histoire regorge d’exemples, dont notre histoire libanaise, à la perception de ces droits de la part de ses détracteurs comme étant des droits acquis. Et qui dit acquis dit possibilité de retrait, ou de conflit.

9) en tant que féministe, je ne crois pas en l’équation sine qua non FEMME = FEMINISTE. Bien d’hommes sont plus féministes que bien de femmes lesquelles alimentent le système patriarcal de gré ou de force. Qui dit FEMME, ne dit pas nécessairement LIBERALE, LAIQUE (au sens de promouvant la séparation religion-politique), PROGRESSISTE, REVOLUTIONNAIRE, etc. versus l’HOMME qui serait conservateur et confessant. Qui dit FEMME n’implique pas automatiquement PLUS ENCLINE QUE L’HOMME A FAIRE AVANCER LES CAUSES DE L’IVG, DU CONGE MATERNITE, DU DROIT A L’EGALITE DES CHANCES ET DES SALAIRES DANS TOUS LES EMPLOIS PRIVES ET LES POSTES PUBLICS. Ce n’est pas le pourcentage de femmes actives dans la gouvernance des pays qui devrait être recherché  autant que le travail législatif et réformateur de ces dernières. Il est vrai que chaque individu défend en premier lieu, par instinct de survie et par désir de domination, les intérêts de son ‘genre’, mais au Liban, le ‘genre’ qui tend à s’imposer relève plus de l’appartenance religieuse/confessionnelle/tribale/familiale etc. avant qu’il ne soit une question de différence de sexes !

10) à mon avis, revendiquer un quota pour les femmes voudrait dire que celles-ci sont trop faibles pour faire valoir leurs droits et qu’elles auraient besoin d’une garantie légale pour y arriver. Rien n’empêche des femmes de s’imposer sur la scène politique libanaise d’aujourd’hui. Les femmes de charisme et de compétence ne manquent pas. Mais la solidarité est quasi-inexistante, l’indépendance économique de même, et les limites inhérentes au système socio-politique actuel basé entre autres sur le patriarcat et alimentant ce dernier, constituent des obstacles majeurs à cette imposition.

11) la constitution libanaise stipule, dans l’article 7, l’égalité de tous les citoyens devant la loi et leur égale jouissance des droits civils et politiques ainsi que de leur égal assujettissement aux charges et devoirs publics, sans distinction aucune. Commençons à revendiquer l’application de cet article à tous les niveaux, et pas moins ! Egalité des chances et des droits en premier lieu, et l’égalité des résultats suivra.

Est-il possible d’augmenter la représentation des femmes en politique de manière substantielle et qualitative sans quotas imposés? Oui… Le Danemark, la Norvège et la Suède, sont reconnus pour avoir un très haut pourcentage de femmes en politique. Les pays nordiques ont le taux de représentation féminine le plus haut du monde. Il a commencé à augmenter depuis une trentaine d’années. Cette augmentation de la représentation féminine n’est pas passée par un amendement constitutionnel ni par un texte obligatoire quelconque. Elle doit être attribuée en grande partie à la pression soutenue que les groupes de femmes ont exercée à l’intérieur des partis et à celle du mouvement féministe en général. Les femmes se sont mobilisées et ont organisé une campagne en faveur de l’augmentation du nombre de candidates, et de candidates en position éligibles sur les listes électorales. Cette pression s’est exercée sur tous les partis politiques scandinaves. Certains ont répondu par l’adoption du système de quotas, mais, dans trois pays scandinaves, il s’agit d’une décision prise par les partis et applicable aux partis eux-mêmes. Les quotas ont été introduits dans les partis sociaux-démocrates et dans les autres partis de gauche pendant les années 70 et 80, tandis que la plupart des partis du centre et de droite considéraient le quota comme une mesure contraire à la politique libérale.

Est-il plus facile d’imposer un quota de femmes ? Il apparaît évident que oui lorsque d’autres quotas, professionnels, religieux ou ethniques, par exemple, sont déjà en vigueur. Dans un grand nombre de pays on trouve un système de quotas régionaux selon lequel les sièges sont distribués aux diverses régions, non pas en fonction de la population, mais pour favoriser certaines régions par rapport à d’autres.

TOUTEFOIS, RECHERCHE-T-ON LA FACILITE OU LA DURABILITE QUALITATIVE ?

Parfaire la démocratie, c’est toujours prendre des risques, mesurer les avantages et les inconvénients possibles de mesures volontaristes, oser expérimenter pour construire une société plus équilibrée.

FINALEMENT, CONCERNANT LA PARITE :

La parité signifie la représentation égale entre deux groupes, et en l’occurrence la répartition égale entre les hommes et les femmes, qui sont à part égale dans notre société et se partagent l’humanité. Son introduction dans la loi vise à remédier à l’insuffisance du bilan de l’éligibilité des femmes. La loi dite sur « la parité » du 6 juin 2000 (France) par exemple, vise à favoriser l’accès des femmes aux fonctions électives. Elle contraint les partis politiques à présenter un nombre égal d’hommes et de femmes pour les élections régionales, municipales (dans les communes de 3 500 habitants et plus), sénatoriales (à la proportionnelle) et européennes. Elle prévoit aussi de pénaliser financièrement les partis ou groupements politiques qui ne respectent pas le principe de parité lors de la désignation des candidats pour les élections législatives.

Toutefois, la parité dont je parle, en lignée avec l’égalité des citoyens/ des humains que je revendique, n’est pas un objectif uniquement quantitatif à atteindre avec le temps, et non une obligation imposable d’emblée. Il ne s’agit pas non plus d’une finalité immuable. Car, à la première question-titre de mon article ‘Pourquoi pas la parité ?’, je répondis par d’autres questions : ‘Et pourquoi pas plus de femmes que d’hommes ?’ – je fais remarquer ici qu’un quota qui se situerait dans une fourchette de 40% minimum à 60% maximum peut empêcher une représentation féminine plus importante qui permettrait aux femmes de dominer une assemblée, comme les hommes ont si bien su le faire dans l’Histoire et comme ils le font encore dans la plupart des parlements du monde – ; ‘Et pourquoi parler du quantitatif tout court ? – donc, pourquoi ‘PAS DE QUOTA’ ?’.

A mon avis, le qualitatif prime sur le quantitatif tout en étant complémentaires. Ce qui m’importe, c’est que l’on considère les prochains élus sur la base de la compétence, du mérite, des qualités humaines et des services rendus à la nation, de la contribution à l’amélioration du ‘genre libanais’ en particulier et du ‘genre humain’ en général. Pour ceux et celles qui, comme Martin Luther King autrefois, rêvent d’un avenir « indifférent à la couleur de la peau, de la religion et du sexe », l’inconvénient est que les mesures prises au nom de la diversité ont tendance à accorder une place essentielle à l’origine religieuse, ethnique et sexuelle. Loin d’atténuer les différences ou de mieux les gérer en une unité qui transcenderait les lignes de démarcation, elles les institutionnalisent et les sacralisent.

EN FAIT, JE NE SOUHAITE NI QUOTA MINIMUM NI PARITE AU SENS QUANTITATIF DU TERME, mais JE SOUHAITE UNE PLUS GRANDE PARTICIPATION ET REPRESENTATION QUALITATIVE DE FEMMES EN POLITIQUE, TOUT EN DEMANDANT UN MEME NIVEAU DE QUALITE POUR LES HOMMES.

Pourquoi substituer au principe constitutionnel de l’égalité des citoyens celui de l’égalité entre les sexes? L’argument de leur différence n’a servi qu’à justifier l’infériorité des femmes: au regard de luttes anciennes et de victoires si récemment acquises, je ne suis pas la seule à juger que l’inscription de cette différence dans la Constitution ou en tant que loi constituera une régression. Lorsque je lutte pour les droits des femmes, je le fais toujours dans une optique plus large, celle des droits des citoyens et des droits humains.

Et puis, si l’on veut vraiment promouvoir les femmes, commençons par les rendre visibles et les capaciter dans tous les milieux…! A l’école, l’université, les milieux de la recherche, les milieux médiatiques et les institutions privées de tous ordres ! Révisons les livres scolaires et proposons-en de nouveaux, ainsi que les pédagogies adoptées dans les maternelles qui différencient les garçons et les filles ! Introduisons dans les universités un cours obligatoire sur les droits humains – dont les droits des femmes- et la citoyenneté. Conduisons-nous envers nos filles et nos garçons de la même manière dans nos maisons ! Réjouissons-nous d’avoir des filles autant que des garçons ! Encourageons nos filles à s’épanouir et s’auto-affirmer, à devenir leaders, meneuses, chercheures, créatrices, etc., non des suiveuses, des accrocs de la perfection physique, en compétition féroce pour le prétendant/prince charmant qui soi-disant sauverait leur honneur et leur avenir ! Créons de nouveaux partis politiques qui seraient a-confessionnels ou appelant à une voie médiane entre le confessionnel et l’a-confessionnel. Investissons-nous en tant que femmes dans les secteurs tabous comme en sciences des religions. Produisons un nouveau savoir et disséminons-le dans tous les secteurs, dans les villes et les villages, ainsi qu’en ligne, plateforme prisée par les nouvelles générations. Organisons des séminaires, des tables de dialogue, des workshops, des activités de conscientisation. Incitons les femmes qui ont les moyens financiers d’investir dans la capacitation de femmes moins nanties et dans l’éclosion de petites et moyennes entreprises (incubators). Trouvons des moyens pour avancer la cause des salariés-ées à tous les niveaux. Contribuons à hausser le taux des femmes actives dans le marché du travail au-delà du piètre 20%. Remplaçons la culture des ‘Mondanités’ laquelle n’apporte absolument rien dans l’évolution de notre société, ainsi que la culture du copier-coller, par une culture de femmes productrices et créatrices – et d’hommes producteurs et créateurs de surcroît! etc.

Des femmes – et des hommes avec elles – font déjà cet exercice, tant à titre individuel qu’au sein d’associations civiles et ONGs. Je salue vivement leurs travaux et leur courage. Reste à renforcer ces lieux alternatifs au patriarcat embiant et à créer des ponts entre ceux-ci.

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